Septembre 2017
Chers amis membres de la Confraternité,
Et la brebis perdue?
Nous connaissons tous dans l'évangile cette belle parabole où il nous est dit que le bon Pasteur est celui qui n'hésite pas à laisser 99 brebis seules pour aller chercher "la brebis perdue". Et nous pouvons nous demander si nous sommes, prêtres ou parents nous aussi des "bons pasteurs". Si l'on pense à la brebis perdue dans un troupeau, nous devons nous imaginer que contrairement aux autres, elle devait être un peu pénible ou plus lente ou plus indépendante que les autres. Et c'est pourquoi elle s'est égarée. Dans nos vies quotidiennes et dans nos petits univers particuliers, il existe peut-être un certain nombre de "brebis perdues" c'est à dire de personnes un peu plus lentes, un peu plus indépendantes ou parfois un peu plus désagréables que les autres. Souvent, elles se retrouvent (par leur faute peut-être) égarées et séparées des autres. Qui aime en effet à demeurer avec une personne désagréable ou une personne nous ralentissant dans notre travail? Et bien Notre-Seigneur nous invite à nous tourner vers celui qui n'est pas désiré. Il nous a montré l'exemple dans les saints évangiles avec la femme adultère ou la samaritaine, sans parler de Zachée, collecteur d'impôt et publicain. Toutes ces personnes que les conventions sociales de l'époque invitaient à ne pas fréquenter. Si nous pensons à nos vies concrètes, à la maison par exemple, la brebis perdue mise de côté bien souvent pourrait être un enfant un peu plus compliqué et donc délaissé... et qui aurait pourtant tellement plus besoin d'attention que les autres. Dans une paroisse, ce sont parfois les personnes seules du fait des circonstances difficiles de la vie que l'on ne visite pas alors qu'elles en auraient besoin autant voir davantage que les autres. Au bureau, ce peut-être celui qui est "plus lent" ou "moins efficace" et qui est de fait un peu dénigré par la plupart. Le Bienheureux Monseigneur Wladimir Ghika s'était donné une règle admirable: Va chercher celui qui n'osait attendre. Donne à celui qui ne te demande pas, aime celui qui te repousse.
Pensons toujours aux paroles divines: tout ce que vous aurez fait au plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'aurez fait.
Au début de cette nouvelle année académique ou scolaire, ouvrons les yeux et donnons un peu de notre temps et de notre charité à celui qui en a particulièrement besoin. Et nous deviendrons meilleurs.
La messe à votre intention ce mois-ci sera célébrée le 21 septembre.
En vous restant bien unis dans la prière.
Nouvelles de la Fraternité
Aux Etats-Unis, l'Archevêque de Philadelphie a invité dans le Carmel de cette ville des Carmélites de Valparaiso (bénéficiant de la liturgie traditionnelle à côté du séminaire de Denton) et d'Elysburg (fondation de Valparaiso). L'aumônerie est confiée à un prêtre de la Fraternité. C'est ainsi le deuxième Carmel américain à bénéficier de l'aumônerie de la Fraternité. En France, des prêtres de la Fraternité célèbrent régulièrement la Messe au Carmel d'Alençon.
Le 15 août dernier, l'abbé Charles Ike était ordonné prêtre par Monseigneur Ochiaga, évêque émérite du diocèse où nous travaillons dans ce pays. Il est le premier prêtre africain ordonné pour la FSSP.
Une petite vingtaine de séminaristes, toutes nationalités confondues, feront un stage de chant grégorien à l'abbaye du Barroux avant le rentrée. Pour la plus grande gloire de Dieu!
N'oubliez pas notre pèlerinage de rentrée le 16 septembre prochain à Paray le Monial. Le lendemain, les séminaristes français chanteront la Messe dans notre apostolat de Châlon sur Saone.
Le samedi 18 novembre près de Wigratzbad seront ordonnés prêtres pour la Fraternité les abbés Telisson et Vernier. Prions pour eux.