Octobre 2021
Chers amis membres de la Confraternité,
Nous entrons dans le beau mois d'octobre, le mois du Rosaire, et comment ne pas déjà vous remercier pour cette pluie "torrentielle" de chapelets offerts pour notre Fraternité le mois dernier ? Comment surtout ne pas vous inviter à poursuivre vos prières et vos Ave Maria à la Reine du ciel, car l'épreuve est encore bien présente ! Le lien pour s'inscrire au Roasire vivant lancé le mois dernier si vous le désiriez est le suivant.
Songeant au miracle de Lépante et à l'intervention si extraordinaire de Notre-Dame pour sauver alors la chrétienté, deux petits livres de l'Ancien Testament retiendront notre attention ce mois-ci : les livres d'Esther et de Judith. Dans ces deux histoires et selon des circonstances différentes, la disparition du peuple hébreu avait été programmée. Et à chaque fois, c'est une femme, Esther dans un cas, et Judith dans l'autre, qui obtiendront le salut de tous les leurs. La première intercèdera auprès du roi Assuérus que personne n'osait approcher et obtiendra de lui la révocation de l'édit de mort qui avait été décidé. La deuxième ira jusqu'à trancher la tête d'Holopherne, ce général envoyé par Nabuchodonosor pour mener l'assaut contre le peuple de Dieu.
Judith et Esther, dont les Écritures se plaisent à décrire la beauté extraordinaire, sont retenues par l'Église comme des images ou des figures de la Vierge Marie.
Tu Gloria Jerusalem, tu laetitia Israël, "tu es la gloire de Jérusalem et la joie d'Israël" ! Ces paroles chantées jadis à Judith afin de la louer et de la remercier pour son intervention en faveur du peuple d'Israël sont aujourd'hui adressées dans notre belle liturgie à la très sainte Vierge Marie dans certains offices qui lui sont consacrés.
Oui, Judith et Esther, ces deux héroïnes de l'Ancien Testament, sont des figures de la Vierge immaculée qui intercède avec puissance auprès de Dieu pour son peuple.
Mère Agnès de Jésus, soeur de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et prieure du Carmel de Lisieux pendant de longues années (elle fut après consultation des soeurs du Carmel nommée prieure à vie par le Pape Pie XI) demandait parfois quand il fallait obtenir de Dieu ou d'une personne élevée en dignité une faveur importante et qu'elle ne savait pas comment s'y prendre : "qui sera notre Esther ?" C'est à dire, qui sera pour nous auprès de Dieu ou auprès de cette personne notre intercesseur ?
Cette Esther que nous recherchons humblement nous aussi, c'est à dire celle qui intercèdera pour nous dans les moments difficiles que nous traversons de manière régulière, c'est la Très sainte Vierge Marie.
"L'Immaculée est notre espérance" disait saint Maximilien Kolbe, et il ajoutait: "Évite la tristesse pour n'importe quelle raison, même si cette raison était fondée. Toujours du calme et la sérénité de l'esprit. Toutes nos inquiétudes, laissons-les à l'Immaculée. Elle saura les changer pour notre plus grand bien."
Continuons donc à nous tourner vers elle avec la confiance d'un enfant. Proclamée Mère de l'Eglise par le Pape Paul VI, elle ne peut pas ne pas prendre à coeur les soucis qui sont les nôtres. Forte comme une armée rangée en bataille, elle est par ailleurs la médiatrice de toutes les grâces dont nous avons besoin.
N'est-ce pas d'ailleurs quand la petite Thérèse était presqu'à l'agonie et que tout semblait désespérée pour elle, qu'après une neuvaine de messes à Notre-Dame des Victoires, la sainte Vierge lui montra son sourire et la guérit ?
Tous les soirs au séminaire depuis maintenant de longues années, avant l'office des Complies qui se terminera par l'antienne mariale chantée à la seule lueur de l'autel de Notre-Dame, nous invoquons notre Reine sous son titre de Mère de la Victoire (Mutter vom Sieg) cher au pèlerinage de Wigratzbad : Immaculata Conceptio, Mater de Victoria, ora pro nobis.
La messe à vos intentions sera célébrée ce mois-ci le 8 octobre. Avec encore une fois une très très très grande reconnaissance pour vos prières. Combien sommes-nous heureux de vous savoir si fidèles !
Nous vous confions particulièrement les séminaristes qui prendront la soutane le 23 octobre prochain.
Nouvelles de la Fraternité
Les camps, colonies et routes d'été ont été une nouvelle fois très suivis et appréciés. Toutes les tranches d'âge sont touchées par les activités encadrées par nos séminaristes chaque été et la rapidité avec laquelle les inscriptions arrivent lors de leur ouverture en ligne au mois de février est une preuve de l'engouement qu'elles suscitent. Raid, route, colonies diverses, camp sous tente ou session des familles, ces oeuvres ponctuelles sont une partie non négligeable de l'apostolat que la Fraternité offre aux âmes chaque année.
Les deux rentrées dans nos deux séminaires se sont bien déroulées avec une petite cinquantaine de nouveaux candidats au total.
Très belle journée à Ars le 11 septembre dernier pour nos séminaristes français : accueillis dans des familles, ils se retrouvèrent entourés de nombreux fidèles pour un pique-nique dans le sanctuaire suivi d'un chapelet vers le monument de la rencontre. Des prêtres de Lyon, Chalon, Grenoble, Valence et Wigratzbad étaient présents et l'accueil sur ce si beau lieu de pèlerinage fut très cordial. L'abbé Rabany chanta la Messe solennelle pour les plus de 300 fidèles présents. Le lendemain à l'église saint Just, la grand-messe dominicale fut célébrée en présence des séminaristes.
Les séminaristes germanophones pérégrinaient pendant ce temps (9-13 septembre) de Cologne au sanctuaire marial de Kevelaer. Plus de 140 km parcourus en quatre jours... sous la pluie... avant de chanter une messe solennelle dans ce beau sanctuaire marial.
L'apostolat de Chalon sur Saône s'est doté d'un nouveau site internet.
L'abbé John Berg, ancien Supérieur général quitte sa paroisse de Providence pour rejoindre celle d'Omaha d'où il pourra facilement et régulièrement aller donner des cours aux séminaristes de Denton. Les personnes autour de lui sur la photo ne sont pas des séminaristes. Tout au moins pas encore... mais peut-être un jour pour certaines d'entre elles ?
Il va sortir bientôt... qui ? Le dernier CD de la schola du séminaire Saint-Pierre. Pour faire connaitre celui que le dernier Concile qualifiait de "chant propre de la liturgie romaine" ; c'est-à-dire le chant grégorien. Un avant-goût pour les yeux et les oreilles ici.