Mai 2024

Chers amis membres de la Confraternité,

Le 13 mai 1917, Notre-Dame apparaissait à trois petits enfants à Fatima, dont deux sont aujourd'hui canonisés. Elle leur demandait :

Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs?

Elle leur disait également :

Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre.

Ce message est plus que jamais actuel, tant pour la guerre en Ukraine qui, de désastreuse qu'elle est déjà, pourrait bien s'amplifier, que pour la réparation et la conversion des pécheurs.

Nous remarquerons d'ailleurs que la Sainte-Vierge parlera d'abord de la réparation, puis de la conversion des pécheurs, puis enfin de la paix dans le monde.

Il y a un ordre qui commence toujours par Dieu. "Cherchez le royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné le surcroit."

Puis, il y a les âmes. Les âmes qui se perdent, telle était une partie du message si important de Fatima. Les âmes qui se perdent parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.

Entendons-nous aujourd'hui encore parler d'âmes qui se perdent ? Nous avons l'impression au XXIè siècle que le discours ecclésial quasi-général affirme que, étant donné la volonté salvifique universelle de Dieu (bien réelle), toutes les âmes seront sauvées. Est-ce vraiment conforme à l'évangile ? Est-ce conforme à Fatima ?

Le mois de Marie dans lequel nous entrons doit être une invitation nouvelle à nous tourner vers Notre-Dame à travers cette belle récitation quotidienne du chapelet qu'elle nous a demandé à Fatima. Pensons-nous une minute que les paroles de la Sainte Vierge puissent être des paroles "en l'air" ? Qu'elles puissent être une "invitation pieuse" sans rélle conséquences ? Ou encore que finalement la Sainte Vierge elle-même n'était pas persuadée des fruits de la prière et de la souffrance ?

Nous nous plaignons (non sans raison) souvent de l'état du monde et des âmes. Et si nous suivions l'invitation pressante de Notre-Dame à Fatima ? En offrant nos souffrances quotidiennes avec davantage de patience, et surtout en récitant ce chapelet, véritable échelle nous liant au ciel.

Dans quelques semaines, plus de 16000 pèlerins se lanceront sur la route de Chartres et réciteront chaque jour de ce beau pèlerinage le rosaire dans son entier. Et si nous nous engagions à dire ce chapelet, non pas trois jours, mais tous les jours de notre vie ? Pour l'honneur de notre Mère du ciel, et pour toutes les grâces dont nous avons besoin.

La conversion des pécheurs devrait nous hanter dans un monde aujourd'hui ayant perdu tout repère. Nos contemporains attendent sans le savoir... notre prière. Le ciel attend nos prières pour répandre ses grâces. "Demandez et vous recevrez" disait encore Notre-Seigneur dans l'évangile.

Demandons sans cesse dans nos prières la conversion de ceux que nous côtoyons chaque jour autour de nous. De ceux dont le comportement parfois est particulièrement hostile à notre sainte religion.

Pensons au bon larron... qui était tout de même un larron et même un condamné à mort. Et Notre-Seigneur le ramena à lui sur la croix. Sur la croix au pied de laquelle Notre-Dame sans doute intercédait pour cette âme.

Si parfois les mères d'ici-bas se font du souci pour leurs enfants, soyons persuadés du souci encore plus grand que la Très sainte Vierge Marie, notre mère du ciel, porte pour chacun d'entre nous.

Offrons-lui chaque jour la couronne de roses de notre chapelet, lui demandant la conversion de ceux qui nous sont chers et de ceux que nous croisons chaque jour. Sans oublier la nôtre. Et demandons-lui toutes ces grâces qu'elle souhaite tant nous donner... et que nous oublions de lui demander comme elle le disait à sainte Catherine Labouré.

La messe mensuelle à vos intentions sera célébrée le 5 mai.

 

Nouvelles de la Fraternité

Saint-Maur-des-Fossés en France, Vicenza en Italie et Augsbourg en Allemagne : nos séminaristes représentaient la Fraternité dans ces trois villes pour le dimanche du Bon Pasteur au terme des vacances scolaires de Pâques.

Le 17 avril dernier, le Recteur du séminaire de Wigratzbad célébrait au séminaire une messe solennelle de Requiem pour le repos de l'âme de Mgr Huonder. Encore évêque de Coire, il vînt à de nombreuses reprises conférer des ordinations à Wigratzbad. Il nous faisait l'honneur de venir passer deux semaines par an au séminaire depuis maintenant plus de quinze ans. Retiré dans une école de la Fraternité Saint-Pie X depuis qu'il était à la retraite, il était encore venu passer quinze jours parmi nous au mois de janvier dernier, nous édifiant comme toujours par sa piété et sa grande discrétion.

Le 25 avril pour la fête de saint Marc avait lieu dans notre séminaire américain la traditionnelle procession des rogations au chant des litanies des saints.

Le samedi 11 mai seront ordonnés cinq diacres pour notre Fraternité. Trois Français et deux Portugais. Une semaine plus tard ils marcheront tous les cinq sur les routes de Chartres pour remplir "officiellement" la fonction de prédication que l'Eglise leur confiera par leur ordination.

Tous au pèlerinage de Chartres ! Plus de 60 séminaristes de Wigratzbad seront cette année présents au pèlerinage de Chartres. C'est un record pour Wigratzbad. Ils seront accompagnés par cinq prêtres du séminaire. Les séminaristes de l'année de spiritualité de la section francophone du séminaire se rendront eux pendant ces trois jours à Annecy.

De l'autre côté de l'océan avec un peu d'avance : le mercredi 29 mai en la cathédrale sainte Cécile d'Omaha (USA) seront ordonnés onze prêtres pour notre Fraternité. Dix Américains et un Singapourien. Prions de tout notre coeur pour les nouveaux prêtres ! Ils offriront demain le Saint-Sacrifice pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de nos âmes.

La façade de notre paroisse romaine de la Trinité des pèlerins a été restaurée. Quatre prêtres de la Fraternité y assurent tous les services paroissiaux.

N'oubliez pas le pèlerinage de rentrée le samedi 7 septembre prochain à Paray-le-Monial pour le 350ème anniversaire des apparitions du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie.

 

La Fraternité au Mexique

Nous reproduisons ici l'entretien réalisé par "Mission-Tradition" (association américaine soutenant les activités missionnaires de la FSSP) avec l'abbé Heenan, responsable de l'apostolat à Mexico de la Fraternité saint-Pierre.

 

Mission Tradition : Pour commencer, comment se déroule votre programme de formation de prêtres ? Avez-vous accepté d'autres candidats qui envisagent de rejoindre la FSSP ?


L'abbé Heenan : Nous avons récemment accueilli un nouveau prêtre. Il est dorénavant un prêtre associé, venu pour être professeur de langue pour nos candidats au séminaire. Nous avons donc en ce moment cinq prêtres dans la maison.

Ce prêtre récemment arrivé est l'abbé Brad Sweet, aumônier militaire canadien à la retraite. Il a appris la messe traditionnelle au séminaire Notre-Dame-de-Guadalupe (OLGS) de la FSSP et, une fois qu'il a quitté la marine canadienne, il a voulu venir ici pour apprendre l'espagnol. Nous avons donc conclu un accord avec son diocèse pour lui permettre de venir enseigner les langues. Il enseigne l'anglais à nos candidats et nous avons également ouvert des classes d'anglais dans notre groupe d'enseignement à domicile, dans le but de susciter de futures vocations.

Nous avons vu quelques vocations naître dans notre chapelle ces derniers temps, mais elles sont généralement un peu plus âgées, ce qui rend l'apprentissage d'une nouvelle langue un peu plus difficile. Nous voulons donc commencer à susciter les vocations dès le plus jeune âge et donner aux jeunes une certaine familiarité avec l'anglais pour qu'ils aient une longueur d'avance. Nous espérons ainsi encourager certains d'entre eux à prendre la décision d'entrer au séminaire au début de la vingtaine, plutôt qu'au début de la trentaine.

MT : Espérez-vous qu'en apprenant l'anglais dès maintenant, ils aient plus de facilité pour étudier au séminaire Notre-Dame-de-Guadalupe ?
Abbé H : Oui. Les personnes se préparant au séminaire suivent un cours intensif d'anglais. Mais nous avons eu quelques cas où une année d'anglais n'a pas suffi à les amener à un niveau suffisant pour être accepté par OLGS. Le séminaire demande la possibilité de suivre des études avancées sur des sujets difficiles. Si vous avez des difficultés avec la langue, vous serez vite perdus. Les candidats ont donc besoin de cette préparation. Nous devons également proposer des cours d'anglais aux jeunes filles. J'ai quelques vocations possibles parmi les filles souhaitant se rendre dans une communauté traditionnelle aux États-Unis, mais elles doivent d'abord apprendre l'anglais.

MT : C'est une bonne nouvelle. Comment se déroule votre programme de préparation au séminaire ?
Abbé H : Nous avons actuellement trois candidats. Ils suivent l'ensemble des cours de notre pré-séminaire. Nous verrons, probablement dans le mois qui vient, lesquels d'entre eux s'inscriront à l'OLGS, et lesquels auront besoin d'une autre année de préparation. Mais nous avons déjà plusieurs professeurs. Les garçons suivent donc un cours de sciences humaines, ainsi que des cours de latin, d'anglais, de grammaire espagnole et de chant grégorien.

MT : Des hommes se sont-ils déjà portés candidats pour la prochaine année scolaire dans votre pré-séminaire ?
Abbé H : Nous commençons à voir se manifester des demandes, mais les gens ont tendance à faire les choses ici à la dernière minute. Nous avons reçu quelques demandes, mais notre retraite sur les vocations n'aura pas lieu avant la deuxième semaine de juin, il est donc un peu tôt pour savoir combien d'hommes nous pourrions avoir en formation l'année scolaire prochaine. Il nous est possible d'accueillir un maximum de huit personnes pendant un an sans que la maison ne soit trop surpeuplée.

MT : Pour changer de sujet, pouvez-vous nous donner des nouvelles de votre projet de rénovation et d'embellissement de l'église ?
Abbé H : Malheureusement, les choses avancent lentement. Mais la semaine prochaine, nous allons commencer à peindre quelques chapelles et la sacristie. Nous prévoyons de rénover l'autel principal et deux chapelles latérales, et nous commencerons par la peinture. La chapelle du Sacré-Cœur étant plus petite, nous commencerons par là. En collaboration avec notre architecte, nous allons créer une image Photoshop dans laquelle nous diviserons la zone de l'autel en une grille. Les gens pourront parrainer un mètre carré. C'est souvent ainsi que l'on procède ici : lorsqu'on construit une nouvelle église, on demande à chaque famille d'acheter ou d'apporter une brique, et l'on construit petit à petit. Si nous procédons de cette manière, nous diviserons le coût total. Nous espérons réunir l'argent nécessaire à la restauration de l'autel. Nous avons deux grandes peintures dans notre sanctuaire qui ont probablement 200 ans, mais elles ont désespérément besoin d'être restaurées.

MT : Précédemment, vous aviez estimé que la première phase de cette restauration devait coûter environ 126 000 dollars. Ce chiffre est-il toujours d'actualité ?
Abbé H : Oui, je pense que oui. Quelqu'un vient de faire don de la peinture, ce qui est très appréciable. Les trois chapelles que nous allons peindre et la sacristie sont déjà couvertes. Je ne me souviens plus du coût de la peinture dans le devis, mais nous pouvons donc le soustraire. Nous avons également demandé des devis pour un nouveau tabernacle pour l'autel principal, qui fera partie de la restauration.

MT : Avez-vous progressé dans la rénovation de la chapelle de la maison ?
Abbé H : Nous avons récemment reçu un don pour le remplacement du premier vitrail, nous allons donc bientôt commencer ce projet. Mais nous espérons réunir bientôt le reste des fonds, car il est plus logique de faire les deux vitraux en même temps. Je pense que nous avons besoin de 5 000 dollars supplémentaires pour réaliser ce projet.

MT : Qu'en est-il de l'équipement audiovisuel - continuez-vous à améliorer ce que vous avez dans l'église pour servir vos fidèles ?
Abbé H : Nous avons fait de bons progrès dans ce domaine. Nous avons acheté de nouveaux microphones et aujourd'hui, en ce moment même, deux personnes prennent des mesures pour ajouter des haut-parleurs. Lors de certaines de nos messes, nous avons des places en surnombre dans nos deux chapelles latérales, mais on ne peut pas voir l'autel principal de l'intérieur. Nous avons donc ajouté des moniteurs vidéo et un système de sonorisation pour les personnes qui s'y assoient. Ces améliorations permettront également d'améliorer la qualité de nos transmissions sur LiveMass.net.

MT : Quelle est l'assiduité à la messe ces jours-ci ?
Abbé H : Nous avons maintenu une moyenne assez stable d'environ 800 personnes le dimanche. Parfois plus.

MT : Très bien ! Mon Père, en regardant ces dernières années, quels changements constatez-vous parmi vos fidèles en termes de familles qui se rapprochent de Dieu à travers la foi traditionnelle ?
Abbé H : Je suis ravi que nous ayons un certain nombre de jeunes qui pensent aux vocations. En fait, je reviens d'un voyage pour les ordinations au sous-diaconat au Nebraska, et une famille de ma paroisse est venue avec moi parce que leur fille pense entrer au Carmel.

L'une des choses les plus enthousiasmantes que nous ayons ici, ce sont nos jeunes (ou moins jeunes) couples. Nous proposons un programme appelé Domus Christiani. Il s'agit essentiellement de groupes de prière et d'étude pour les couples mariés, avec un maximum de 10 couples par groupe. Nous avons actuellement trois de ces cercles dans notre paroisse. Ces couples se réunissent tous les mois. Ils ont une règle de vie et font différentes activités spirituelles ensemble. Ce sont des activités formidables, car les personnes qui y participent sont vraiment unies. Beaucoup de couples se sont ouverts à la vie après une longue période. Tous les membres de ces groupes sont déjà catholiques, mais je constate que leur foi s'approfondit et qu'ils s'engagent de plus en plus. C'est une excellente nouvelle.

Nous avons également créé quelques groupes de ce type dans d'autres villes où nous avions l'habitude de nous rendre pour célébrer la messe. Domus Christiani est une sorte de petite graine que l'on peut semer parmi les personnes à l'esprit traditionnel. Même s'ils n'ont pas encore de paroisse, ils peuvent commencer par cela, et suivre une règle de vie chrétienne sans le prêtre, ou avec une aide sacerdotale seulement périodique.

Par ailleurs, notre "assistance scolaire" réunissant des jeunes éduqués à la maison a pris de l'ampleur cette année ; nous y consacrons beaucoup de temps. Cette assistance s'exerce deux jours par semaine et fonctionne comme une école hybride, même si les conditions ne sont pas optimales.

Le bâtiment que nous louons fonctionne assez bien, mais il a ses défauts. Le plus gros problème est probablement que nous louons un deuxième étage au centre d'une ville, et lorsque vous avez un groupe d'enfants dans un espace fermé pendant une longue période, ils ont besoin de courir. Cela complique un peu les choses. Mais à part cela, tout s'est bien passé. Nous espérons continuer à développer notre programme et même l'exporter dans d'autres villes. Ainsi, si quelqu'un veut acheter une méthode d'étude à domicile catholique traditionnelle en espagnol, nous pourrons lui envoyer tout ce qu'il faut pour qu'il puisse suivre quelque chose de similaire, quel que soit l'endroit où il vit. Il n'y a pas beaucoup de ressources de ce type en espagnol. J'ai un très bon ami qui dirige une école classique hybride et il propose d'aider à former nos enseignants. J'espère donc pouvoir emmener trois de mes professeurs à Tulsa pendant quelques jours cet été pour les former à ce style d'éducation.

MT : Êtes-vous en train de rénover le Centre Culturel où vous exercez votre assistance scolaire et d'autres activités ?
Abbé H : Oui, nous avons beaucoup de travail à faire. Nous venons de recevoir un don pour installer de nouveaux tableaux blancs dans toutes les classes. Nous allons également installer des caméras de sécurité et une nouvelle porte d'entrée munie d'une sonnette. Mais nous avons procédé avec prudence car nous évaluons le long terme. Combien voulons-nous vraiment investir dans un espace loué ?

En pensant à l'avenir, nous avons examiné quelques propriétés à vendre. Il y a une très belle maison ancienne à vendre à deux rues de notre église. Nous avons commencé à penser : "Peut-être pourrions-nous trouver un moyen de l'acheter au lieu de payer un loyer". Notre grand dilemme est que nous n'aimons pas avoir notre centre culturel au milieu de la ville. Nous explorons les possibilités. Pour ce bâtiment en bas de chez nous, ils demandent 11 millions de pesos. Nous pensons que nous pourrions le ramener à environ 10 millions, puis nous aurions probablement besoin de 2 millions de pesos pour les rénovations. Cela représente 12 millions de pesos, soit environ 700 000 dollars.

MT : Mais il semble que cela améliorerait grandement la vie paroissiale. Et vous n'auriez pas à payer un loyer tous les mois, n'est-ce pas ?
Abbé H : Oui. Nous aurions tout le bâtiment. Au rez-de-chaussée, nous pourrions installer une librairie et un café. Ce serait beaucoup mieux que là où nous sommes. Pour l'instant, nous payons un loyer d'environ 1 700 dollars par mois.

MT : Mon père, la dernière fois que nous nous sommes entretenus, vous avez parlé des activités de sensibilisation que vous avez menées en Amérique latine et de l'intérêt qu'elles suscitaient. Y a-t-il de nouveaux développements ?
Abbé H : Nous venons juste de réaliser un grand projet en février. Un évêque rencontré en Equateur est venu à OLGS pour ordonner nos sous-diacres. Il est très favorable à notre Fraternité et à la messe traditionnelle. Il était très enthousiaste à l'idée de venir au séminaire et il a remarquablement bien célébré la messe d'ordination. Tous les prêtres du séminaire ont noté que c'était l'une des meilleures messes d'ordination qu'ils aient vues en termes d'attention aux détails. Cet évêque veut vraiment être un ami de la Fraternité.

MT : C'est fantastique ! Y a-t-il d'autres programmes prometteurs que les donateurs de Mission Tradition devraient connaître ?
Abbé H : Oui, nous relançons cet été les voyages missionnaires pour les jeunes. Ils ont été abandonnés avec COVID, mais nous essayons de ressusciter le programme. L'année dernière, nous avons organisé un voyage missionnaire avec des étudiants du Christendom College. Malheureusement, ils n'ont pas pu le refaire cette année, mais ils veulent réessayer l'année prochaine. Nous allons bientôt mettre en place un nouveau site web pour nos "missions Saint François-Xavier", afin que tout puisse s'organiser en ligne, comme pour les camps d'été. Restez à l'écoute car nous espérons que cela se fera en décembre. D'autres opportunités de voyages missionnaires pourraient se présenter, par exemple avec notre sympathique évêque en Équateur. Il est très ouvert à l'idée de missions chez lui.

Nous avons également fait un essai pilote d'un circuit Cristero ici au Mexique. Nous avons demandé à une agence de voyage de l'organiser et une trentaine de personnes, principalement des États-Unis, sont venues visiter le site des Cristeros et assister à la messe tous les jours. Les prêtres d'ici ont servi d'aumôniers. Ce fut donc un grand succès. J'espère pouvoir organiser régulièrement une ou deux visites par an, afin que les gens puissent venir voir l'important patrimoine culturel et religieux que nous avons ici. Et aussi voir ce que nous faisons ici.

Cet été, notre apostolat organisera des camps pour garçons et filles. Des séminaristes aideront à organiser le camp des garçons en juin et des religieuses aideront à organiser le camp des filles en août. Des familles latinos des États-Unis, en particulier de Californie et du Texas, ont envoyé leurs enfants dans nos camps. L'année dernière, nous avons accueilli 116 filles, mais nous ne devrions pas en avoir plus de 100. Nous envisageons donc de diviser le camp en deux sessions cet été.

MT : Quels sont, selon vous, les besoins financiers les plus urgents auxquels l'apostolat de Guadalajara doit faire face en ce moment ?
Abbé H : Je pense que si je pouvais demander une chose, ce serait d'acheter ce bâtiment pour en faire notre centre culturel. Mais 700 000 dollars, c'est beaucoup d'argent. De manière plus réaliste, nous espérons obtenir l'argent nécessaire pour achever les rénovations de notre chapelle.

MT : Qu'aimeriez-vous dire aux partisans de Mission Tradition ?
Abbé H : Nous sommes très reconnaissants envers chacun d'entre vous ! Je dis souvent à mes paroissiens que nous devons prier pour nos donateurs, car recevoir autant d'aide de la part de personnes qui ne sont jamais venues ici est une grande grâce. Les donateurs de Mission Tradition doivent savoir qu'ils ont un impact sur la vie des gens. J'entends les témoignages de personnes qui découvrent par hasard la messe en latin et la communauté que nous formons et qui sont stupéfaites d'être restées si longtemps à l'écart. Avec l'aide des donateurs de Mission Tradition, nous espérons pouvoir toucher de plus en plus de personnes chaque jour. Merci de votre générosité.